04/10/2006  LAD – NYM                     5 – 6
05/10/2006  LAD – NYM                     1 – 4
07/10/2006  NYM – LAD                     9 – 5

NEW YORK METS qualifié.

03/10/2006  STL – SDP                       5 – 1
05/10/2006  STL – SDP                       2 – 0
07/10/2006  SDP – STL                       3 – 1
08/10/2006  SDP – STL                       2 – 6

SAINT LOUIS CARDINALS qualifiés.

Detroit Tigers Vs New York Yankees 3 – 1

03/10/2006  DET – NYY                      4 – 8
04/10/2006  DET – NYY                      4 – 3
06/10/2006  NYY – DET                      0 – 6
07/10/2006  NYY – DET                      3 – 8

DETROIT qualifié.


Oakland Athletic’s Vs Minnesota Twins         3 – 0

03/10/2006  OAK – MIN                      3 – 2
04/10/2006  OAK – MIN                      5 – 2
06/10/2006  MIN – OAK                      3 – 8

NEW YORK METS Vs SAINT LOUIS CARDINALS

Plus surprenant, sont les résultats des classements.
Detroit, partie sur les chapeaux de roue et ayant dominé outrageusement le début de saison est rentré dans le rang et a eu toutes les peines du monde à se qualifier pour les play-off.
Ceux-ci sont accessibles de droit à chaque vainqueur de Division et aux meilleurs deuxièmes de chaque League.
C’est donc 4 équipes dans chaque League qui se retrouvent pour les play-off et le titre de champion de League. Les demi-finales se jouent en 5 matches (le premier qui gagne 3 matches passe) et la finale se joue en 7 matches (le premier qui gagne 4 matches passe). Les vainqueurs de chaque League se retrouvent ensuite pour disputer les World Series en 7 matches. Cet évènement est extrêmement suivi et s’étale sur le mois d’Octobre.

Les 2 franchises de New York se sont livrées à un combat à distance et terminent la saison devant toutes les autres équipes avec le même nombre de Victoires-Défaites.

Tampa Bay et Kansas City se sont disputées le titre d’équipe la plus médiocre de la saison en atteignant le nombre record de 100 défaites. Heuseusement les saisons se suivent et ne se ressemblent pas en MLB puisque les perdant d’une année peuvent être les gagnants de la suivante.

Exemple parlant pour les vainqueurs des WS2005 puisque les Chicago White Sox n’ont pas réussi à se qualifier pour l’épreuve cette année. Pourtant, les champions 2005 ont fini avec une excellente fiche de 90 victoires pour 72 défaites et auraient largement dominé la plupart des autres divisions. Malheuseusement , la division Centrale de l’American League aura excellé cette saison en ne laissant aucune chance à leurs adversaires.

#3

Houston, on a un problème !

5 heures 41 minutes !
C’est le temps qu’ont mis les White Sox pour se défaire des Astros au Minute Maid Park de Houston établissant le record du plus long match de baseball de l’Histoire des World Series depuis 1903, première année des World Series.
Les Astros semblaient se diriger vers leur première victoire dans les séries mondiale menant 4-0 en début de 5° manche lorsque l’attaque de Chicago s’est réveillée pour mener 5-4 en fin de 5°.
Faisant preuve de ressource, les Astros parviendront à revenir sur un double de Jason Lane qui produira 1 point en 8°. 
Les 2 équipes se neutraliseront ensuite jusque la 14° manche et c’est Pierzynski (encore lui !) qui permettra aux Sox de prendre l’avantage avec un double de 2 points.
Houston ne profitera pas de l’avantage du terrain qui lui permet de conclure la manche pour revenir une nouvelle fois. Les Astros ont maintenant l’épée de Damocles au-dessus de la tête puisqu’il suffit d’une victoire de Chicago pour remporter ses World Series 2005. Les statistiques ne sont pas favorables puisque pratiquement jamais aucune équipe n’est revenue d’un déficit de 3-0 (pas de données pour le moment mais recherches en cours). Si les Astros y parvenaient, ce serait un authentique exploit !
A signaler qu’ils ont également établi un autre record en remportant par 7 à 6 le plus long match en Play Off de division en 18 manches.

Ici plus qu’ailleurs, vous pouvez vous attendre à ce genre de remarque mais il faut quand même avouer que ce sport offre un spectacle à nul autre pareil.
En effet, si les revirements arrivent dans les autres sports, ils restent quand même exceptionnels et relèvent souvent d’exploits individuels. Un match de baseball offre la possibilité de revenir jusqu’au dernier instant et ceci, à une fréquence relativement élevée. Qui, parmi les connaisseurs, n’a pas déjà assister à un match pro où une équipe domine l’autre 5 à 2 et se dirige tranquillement vers la fin du match ? Seulement voilà, l’équipe qui perd se réveille, place un coureur en 1ère sur un hit, un autre se fait toucher par un lancer et le batteur suivant obtient un But sur balle suite à la déconcentration du lanceur. A ce moment arrive au baton un obscur joueur qui n’a jamais trop fait parler de lui, en tout cas, pas par sa moyenne au baton. Bien sûr, vous me voyez arriver gros comme une maison, ce joueur se sublime et sort la balle en Grand Slam Homerun d’une frappe à 4 points et offre la victoire à son équipe par la même occasion.
Autre situation, plus précise, 1er match des World Series 1988 entre les Los Angeles Dodgers et les Oakland Athletic’s. 9° manche, les Dodgers perdent 4-3, 2 retraits, les Athletics tiennent leur première victoire, il reste juste un retrait à faire avec l’un des meilleur closer au monticule pour les Athletic’s : Dennis Eckersley.
Les Dodgers placent un coureur en première base.
Le coach Tommy Lasorda fait alors un pari complètement fou en faisant rentrer Kirk Gibson, blessé au genou et incapable de courrir. Le message envers Oakland est clair, c’est le Homerun ou rien.
Gibson restera au baton durant une période intense et légendaire, frappant les balles dans la zone en Foul Ball et laissant monter le compte lorsqu’Eckersley lance une Balle.
A 3-2, le suspens est à son comble et Gibson tapera encore 2 Foul Ball avant d’envoyer la balle derrière le mur du champ droit donnant la victoire à son équipe dans un délire indescriptible.

Les Dodgers, présentés comme l’équipe la plus faible de ces World Series, ont balayé les Athletic’s en 4 matches.

Si ce n’est pas un de ces moments qui s’est produit lors du 2° match des World Series 2005, les White Sox ont tout de même produit un match extraordinaire en allant rechercher par 2 fois l’équipe de Houston au tableau d’affichage et ont eu la ressource de s’imposer lorsque les Astros ont égalisé en début de 9° manche.

La suite de ces Series nous promet de biens beaux matches puisque les White Sox se rendent maintenant sur le terrain de Houston pour une serie de 3 rencontres.

October 23, 2005    1   2   3   4   5   6   7   8   9   R   H   E  Houston 0 1 1 0 2 0 0 0 2   6 9 0 Chi White Sox 0 2 0 0 0 0 4 0 1   7 12 0 Gameday | Astros Stats | White Sox Stats